Trouver sa voie…

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S’il y a un avantage à être entrepreneur, c’est indéniablement l’opportunité de rencontrer la plupart du temps de gens inspirants. Des gens qui pratiquent tous des métiers qui les rendent heureux, aussi banals soient-ils. Ça va de l’humaniste qui travaille bénévolement dans un foyer social, au patron de fonds d’investissement valorisé à plusieurs centaines de millions d’euros. C’est en tirant des leçons de mon expérience entrepreneurial et en observant ces personnes heureuses qui m’entouraient que j’affirme que le travail idéal se trouve tout simplement à l’intersection entre :

– La passion

– Les compétences

– La demande du marché

Lorsqu’on arrive à faire combiner ces trois aspects, on est indéniablement un winner. Mais comme dans toute chose, c’est toujours plus facile à dire qu’à mettre en pratique.

Je constate malheureusement que peu de personnes sont « heureuses » dans ce qu’elles font parce qu’il leur manque toujours l’un de ces trois aspects.

J’ai rencontré des personnes qui gagnaient bien leur vie mais ne se passionnaient nullement pour ce qu’elles faisaient. Corrélation ou coïncidence, c’était souvent des personnes qui bossaient dans la banque, la finance ou l’audit.

J’ai aussi rencontré des personnes qui se consacraient à leur passion mais qui n’arrivaient jamais à boucler les fins de mois comme les musiciens, les auteurs, les graphistes, ou les artistes, car sur le marché de la création il y a toujours peu de demandes par rapport à l’offre.

J’ai rencontré des personnes qui gagnaient bien leur vie, qui en apparence faisaient ce qu’elles aimaient, mais en creusant un peu, j’ai réalisé qu’elles vendaient souvent du vent. C’était souvent généralement des pseudo experts et consultants, des mini-madoff. Ou alors c’était des « planqués ». Ces personnes dont les salaires tombent à la fin du mois même s’ils ont joué au Sudoku et à Candy Crush sur l’ordi pendant la moitié de leur temps.

A y réfléchir de plus près, je réalise qu’à chaque fois où je n’étais pas bien, c’est parce que j’étais dans l’une de ces trois situations.

Lorsque je travaillais dans ma tour vitrée de la Défense, je gagnais bien ma vie, j’étais très bon dans ce que je faisais, mais je n’étais pas particulièrement passionné par mon métier.

Un peu avant cela, je passais beaucoup de temps à écrire (et mettre à jour ce blog), à lire des dizaines de bouquins enrichissants, mais j’avais beaucoup de mal à joindre les deux bouts.

J’écrivais il y a quelques années, je me posais déjà la question existentielle dans un billet. La réponse était plus qu’évidente. C’est pour cette raison que je suis moins actif sur ce blog, que je vois moins ma famille, que je parle moins à mes amis.

« Vivre c’est risquer de mourir, Entreprendre c’est risquer de réussir »

2 Commentaires Trouver sa voie…

  1. No name

    Je suis bien d’accord avec toi. Trouver sa voie est quelque chose de très difficile; c’est d’autant plus important de savoir -et vite- ce que l’on veut de nos jours sous peine de se faire dévorer par les chacals de dehors. Le plus dur pour quelqu’un je pense – tu aurais dû creuser d’avantage là-dessus- est de savoir ce qu’il apporte à une structure telle qu’une entreprise ou aux autres tout simplement en connaissant sa valeur ajoutée. Et la valeur ajoutée part de ses propres compétences et/ou de sa/ses passions. Il n’y a rien de plus dangereux de ne pas savoir comment peut-on faire la différence.

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