….Et que tout est bien qui fini bien quand meme. 🙂
Le 20 juin dernier (oui oui je parle de juin 2016), cela faisait exactement un an jour pour jour que javais posé mes valises au Canada. Je songeais à ce moement là à faire un post de mon bilan au Canada mais la motivation n’y était pas vraiment. Beaucoup de changements soudains sont survenus dans mes plans, qui ont nécessité toute mon attention en vue d’une réadaptation rapide, faute de quoi je n’aurais pas survécu. Parce comme l’avait dit le pote Darwin (il avait tout compris), ce ne sont pas les espèces les plus fortes qui survivent mais celles qui s’adaptent le plus rapidement aux changements.
Parce qu’on a beau tout préparer, tout planifier; bien souvent, les choses ne se déroulent pas comme prévu. L’Homme a beau imaginer le futur, tenter de le saisir, le modéliser, de nombreuses variables échappent toujours à son contrôle. Et quand tout ne se déroule pas comme on l’avais espéré, planifié et préparé, la première réaction est souvent de ressentir une profonde déception et de se mettre à douter de tout, y compris de soi-même.
Les déceptions sont en général de trois types, au choix:
- Situationelles : Quelque chose ne s’est pas déroulé comme on l’attendait ou bien on n’a pas tiré la satisfaction qu’on voulait d’une certaine situation.
- Interpersonelles : Quand quelqu’un sur qui on pensait pouvoir compter nous a laissé tomber ou lorsqu’on est « désagreablement » surpris par son attitude.
- Auto-imposées : On n’arrive pas a vivre selon les standards qu’on s’est soi meme fixé.
Et pourtant, le fait est que la plupart du temps, notre problème n’est même pas que quelque chose de dramatique nous soit arrivé, non. Tout au contraire, on se plaint justement du fait que rien d’extraordinaire ne soit produit. Parce qu’il y a cette profonde conviction que nous avons, que notre vie n’est pas cencée se derouler comme ca, avec une telle linéarité. Non, notre vie doit être formidable, passionnante, exactement comme on l’a planifié.
Dans notre révolte, on se focalise sur les circonstances extérieures (qu’on ne peut ni changer ni contrôler) au lieu de chercher à nous changer nous meme (ce qu’on peut contrôler).
Nous manquons souvent de vision réaliste de nous-mêmes et, dans notre orgueil, nous nous pensons supérieurs à ce que nous sommes réellement. Bref, au moindre imprévu, on se plaint que ça va mal. Mais quand se sera pire, on regrettera le temps où ça n’allait pas bien. Une de mes citations préférées de Blaise Pascal nous rapelle que notre plus grande faiblesse est notre illusion de pouvoir (et très probablement nos illusions de droit).
« L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : Une vapeur, une goutte d’eau suffit pour le tuer. Mais, quand bien même l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue puisqu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien. »
Parfois , nous avons une si haute opinion de nous-mêmes que dans notre révolte, nous ne voyons pas la nécessité de grandir mais plutot le besoin d’un changement de décor, de rechercher un environnement plus accomodant, plus rassurant. Or l’évolution de l’environnement ne fera aucune différence si nous sommes peu disposés à changer nous-mêmes. Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C’est de là qu’il faut nous relever et non de l’espace et de la durée que nous ne saurions remplir. Voilà le principe de la morale qui me permet de vivre heureux.
The road to success is not straight.
There is a curve called Confusion, speed bumps called Problems, caution lights called Naysayers, and red lights called Obstacles.
You will have flat tires called Failure.
But if you have a spare called Resourcefulness, an engine called Determination, a driver called Perseverance, you will make it to that place called Success.
Je ferais dans les prochains jours un billet récapitulatif sur mon expérience canadienne qui s’avére plein de grosses bonne surprises deguisées en petites mauvaises surprises. 😉