Il y a quelques semaines je vous parlais des catégories d’immigrés africains que j’ai recensé.
J’ai pu en rencontrer une particulière : celle créatrice de Synergie pour un meilleur retour chez nous, en Afrique.
Cette rencontre fortuite a eu lieu un dimanche d’été ensoleillé autour d’un pique-nique organisé par une blogueuse.
Étaient présents des Africains entrepreneurs, des étudiants, des salariés, des membres d’associations qui se veulent panafricaines mais qui rencontrent toutes un problème de taille : elles ne sont connues que par les ressortissants de leur pays d’origine.
Revenons-en à cette rencontre. Elle est née d’une invitation Facebook. Vous savez ce genre invitation qu’on reçoit tous un jour, via des amis ou des connaissances. On y répond en cliquant sur « je participe » et c’est seulement une heure avant l’événement qu’on décide finalement si on y sera vraiment ou pas.
Ce que j’ai pu retenir de cet événement c’est d’abord et avant tout :
– Un formidable élan de solidarité. Je m’explique : Cuisiner pour des inconnus sans même savoir s’ils nous feront l’honneur de leur présence et encore moins s’ils apprécieront notre plat.
– Cette convivialité qui est naturelle à l’Africain: je ne connaissais personne, mais j’ai été mise à l’aise tout de suite et il ne m’a pas fallu longtemps pour me retrouver en train de discuter avec des personnes sur leur parcours professionnels et personnel. Je suis repartie de là avec de la joie au cœur comme une enfant à qui on donne une sucette pour la récompenser d’une bonne note à l’école.
De ce que j’ai retenu, il y a en effet une réelle dynamique dans la communauté Africaine comme le disait Néo, mais nous sommes définitivement notre propre frein.
Nous aimons parler de changement mais nous voulons que d’autres le fassent pour nous.
Trois associations étaient présentes ce jour là, chacune ayant accompli des œuvres à son niveau.
L’une d’elle œuvre pour le développement des Nouvelles Technologies en Afrique. Une autre travaille dans l’architecture et l’urbanisme, incite les jeunes africains à monter un projet urbain en Afrique et organise des concours pour aider au financement de projets. La dernière quant à elle s’est donné pour but de mettre en réseau la diaspora afin de mutualiser les compétences pour être un incubateur de projet efficient.
Au vu de tout ça j’étais heureuse mais une question m’a envahi cela va-t-il durer ? Est-ce juste un effet de mode comme l’a été l’effervescence des tutos Make-up ? Cette dynamique s’essoufflera-t-elle ? Sa durée de vie est elle aussi brève qu’un orgasme ?
L’avenir nous le dira. Ce que je veux retenir c’est cette phrase de Gandhi : « soyons le changement que nous voulons voir dans le Monde » à laquelle j’ajouterais « arrêtons de nous mettre des barrières ».
K.A
J’étais également à ce pique-nique anonyme 🙂 Et non ces associations ne sont pas connues que des ressortissants de leur pays d’origine…
Feu de paille embrasé par la passion ou véritable semence d’un nouvel avenir? future will tell… mais de l’intérieur, je peux dire que quand survient la paresse ou la pression de nos besoins immédiats, notre projet lui-même sait se faire exigeant et sait nous obliger à le murir, le grandir et le perpétuer…
en tout cas, merci à cette merveilleuse époque que nous vivons, qui nous permet de nous connaitre, de nous cotoyer, de pique-niquer sur l’herbe, un après midi d’été 🙂