Quand être intelligent devient une malédiction…et comment y échapper

Ce n’est jamais politiquement correct de parler de son intelligence ou de son Q.I. élevé. Ca fait toujours « le mec prétentieux qui se la pète, qui se croit supérieur ».

Ceux qui me lisent depuis un moment savent que je ne sais pas garder ma langue dans ma poche et que je suis très fort quand qui il s’agit de balancer la douche froide de la vérité, aussi politiquement incorrecte soit elle. Alors c’est parti.

Ce post est inspiré d’un échange en ligne il y a quelques jours avec une amie très intelligente. La vérité, c’est qu’être bien plus intelligent que la moyenne est une épée à double tranchant – notre cerveau peut être notre meilleur ami ou notre pire ennemi.

Ce que j’entends par « intelligent »

Tout d’abord, laissez-moi définir l’intelligence. Je ne fais absolument pas allusion à la définition conventionnelle du terme – la personne au QI élevé, académiquement douée, brillante et qui collectionne les diplômes prestigieux….

Non, Je parle de ces gens qui sont perspicaces, profonds, fondamentalement capables de voir les choses et de penser les choses très différemment allant à l’encontre du courant dominant. Ce sont les visionnaires qui aspirent à mener une vie différente.

Les inconvénients de l’intelligence

1. Les gens très intelligents ne se contentent pas d’être moyens.

Pour eux,  » moyen  » est un mot qui les horripile au plus haut point. C’est presque synonyme de « médiocre ».

Pour eux, les gens normaux, les humains lambda sont tout a fait libres de profiter de leur vie banale parce que c’est là que se trouve la masse. Les moutons suivent les moutons et les loups chassent avec d’autres loups.

Eux, les gens très intelligents veulent forger leur propre chemin. Ils veulent manifester dans la matière tout ce que leur esprit imagine. Et cela signifie souvent aller à contre-courant et briser de nombreuses normes et conventions de la société.

La personne moyenne voit la vie normale ( travailler 9h à 17h lundi a vendredi, se marier, avoir 2-3 enfants, passer le reste de sa vie à rembourser son hypothèque et acheter des choses dont elle n’a pas besoin pour impressionner les gens qui n’en ont rien à foutre ) comme la seule option ou même l’option idéale ou la plus souhaitable qui soit.

L’intelligent voit cette vie là comme une condamnation à mort.

Pour quelqu’un comme moi, « être normal » serait un truc du genre trouver comment battre ce fils de p*** de Bolloré sur son propre terrain de jeu, ou alors de devenir le Larry Fink africain.

2. Les personnes très intelligentes sont mentalement instables.

Nous éprouvons beaucoup d’angoisse et de frustration en permanence. C’est normal quand on a constament  l’impression de ne pas être à la hauteur de son potentiel et ni de vivre la vie que l’on mérite.

L’anxiété nocturne est une réalité familière. Si vous êtes l’un des nôtres, vous le savez déjà.

Des nuits blanches passées à réfléchir à l’orientation de notre vie et à la façon dont elle va se dérouler.

De nombreuses études scientifiques ont d’ailleurs montré que les personnes très intelligentes ont un taux plus élevé de troubles psychiatriques tels que le trouble bipolaire.

Cependant : Cela ne veut pas dire qu’on est plus dans la merde que l’individu moyen. C’est qu’on s’en soucie juste plus.

Je crois qu’une grande part de ces traits est innée. Mais ils peuvent aussi être acquis au cours de notre vie, quand on est exposé à des idées non conventionnelles, des  » pilules rouges  » qui remettent en question notre vision du monde et nos façons de penser issue de notre conditionnement social.

L’ignorance béate de l’illusion (Pilule Bleue) cède alors place à la vérité douloureuse et amère de la réalité (Pilule Rouge).

3. Les personnes intelligentes se sentent très seules.

Même s’ils sont physiquement entourés d’autres êtres humains. Il y a toujours ce sentiment constant de n’etre à leur place nulle part.

On se sens seul parce que c’est comme si on était embarqué dans ce périple que personne ne comprend à part nous même.

Les gens intelligents – ceux qui sont des « penseurs profonds » – se complaisent généralement en dehors de la « norme sociale » et ont beaucoup de difficulté à nouer des relations profondes, qu’elles soient amicales ou amoureuses. Quand les gens qu’on côtoie ne sont pas au même niveau de conscience ou de lecture, il est extrêmement difficile d’établir des relations durables et profonde avec eux de quelque façon que ce soit.

Les gens intelligents voient le monde tel qu’il est vraiment et non tel que la société leur dit qu’il est. Ils voient bien au-delà des lois arbitraires et des règles triviales que la majorité des gens suivent sans jamais questionner. Ils ne se préoccupent pas d’être à la mode ou de suivre les tendances.

Bien qu’ils préfèrent rester seuls, ils sont en général très flexibles et hyper tolérants avec les autres, parce qu’ils arrivent à analyser et lire très facilement des gens, à comprendre les peurs, les motivations de chacun. Et acceptent en général les autres tels qu’ils sont, avec leurs qualités et  défauts à moins que ceux ci ne soient vicieux et des sales cons.

Bien souvent, ce sont les autres qui les trouvent insupportables ou difficiles. Surtout lorsqu’ils osent s’exprimer et qu’ils ont des positions qui vont bien souvent a l’encontre des pensées dominantes. DU coup pour ne pas gaspiller leur énergie a convaincre les autres, ils préfèrent rester a l’écart.

4. Les gens intelligents ne peuvent s’empêcher de trop analyser et sont accros à la masturbation mentale.

Ce qui est mauvais parce que ça nous empêche de faire ce qui compte vraiment : Passer à l’Action.

Notre esprit vagabonde et jase constamment. C’est très bruyant là-haut. lol!

Parfois, il est difficile de prendre une bonne respiration mentale. C’est pour ça que beaucoup sont attirés par les plaisir relaxants pour l’esprit (musique classique, méditation, arts, photographie…).

« L’ignorance c’est le bonheur » est un énoncé tout à fait vrai.

Quand on ne sait pas ce qui est possible, on ne sait pas ce qu’on rate. On ne peut pas souffrir de ce qu’on ignore. Et malheureusement. les personnes intelligentes ont tendance a ne rien ignorer. On a tendance à s’enliser dans le cycle de l’absorption d’une infinité de théories et d’informations inutiles.

Coïncidence ou pas, beaucoup d’entre nous souffrons aussi de la Malédiction du Perfectionnisme. On veut que ce soit parfait avant même d’avoir commencé. Ce qui constitue un obstacle encore plus grand au passage à l’action dans nos vies quand viennent les moments les plus importants.

 

Comment vaincre la malédiction

A) Reconnaître ce simple fait : le Savoir n’est PAS le Pouvoir. C’est la mise en application du savoir qui compte.

Si nous n’agissons pas, toutes les connaissances dans notre tête n’ont aucune valeur. C’est comme avoir une idée d’entreprise géniale qui n’existe que dans notre tête – jamais matérialisée et jamais monétisée.

Acceptons que tant que nous n’agissons pas, nous sommes en fait pas différents de l’individu lambda qui n’a jamais pris de « Pilule Rouge ». Au lieu de savoir et ne rien faire, autant être simplement ignorant. Au moins, on est plus heureux.

Lire + apprendre + comprendre des tonnes de théories et de probabilites = INUTILE.

L’étape finale manquante est l’APPLICATION.

Agir (aussi petite soit l’action) est 10 fois plus bénéfique que de lire. On apprend en faisant.

Bien que les gens intelligents aient un désir insatiable de consommer de plus en plus de connaissances, si vous vous reconnaissez dans ce shéma, c’est le moment de dire : STOP. Soyez un acteur-producteur, pas un spectateur-consommateur.

Par exemple, passer 1 heure par jour à travailler sur un projet entrepreneurial vous fera plus de bien que d’assister à 10 heures de cours dans une école de management.

Aller au gymnase pendant une heure aujourd’hui vous fera plus de bien que de passer 10 heures à lire sur comment etre en forme physiquement.

Passez une heure au centre commercial à aborder de jolies filles, vous fera quitter le célibat plus vite que passer 10 heures sur internet à apprendre des théories bidon sur « comment manipuler des filles pour qu’elles vous aiment bien ».

B) Fuck Les distractions.

Voyez-vous, dans le passé, les gens n’avaient pas autant de distractions que dans le monde surchargé d’informations dans lequel nous vivons aujourd’hui.

Le grand génie Nikola Tesla a imaginé le principe du courant alternatif en observant les cyclistes sur leur vélo, assis dans un parc.

Le petit Tesla d’aujourd’hui aurait été trop occupé ou distrait par les notifications son téléphone portable au lieu de s’inspirer de son environnement.

Pour les plus intelligents, nous ne sommes généralement pas distraits par des jeux futiles ou la télévision heureusement.

Il est plus probable que nous soyons distraits par les pensées dans notre tête – cogiter sur une idée brillante que nous venons d’avoir, ou sur-analyser quelque chose qui est en fait totalement insignifiant.

Apprenons à être présent. Cela peut être extrêmement difficile, mais un bon point de départ serait de consulter les enseignements d’Eckhart Tolle.

C) Embrasser le fait d’être différent.

Même avant de savoir ce que je voulais faire dans la vie, quand j’étais jeune, je n’arrivais presque jamais à m’identifier aux autres enfants de mon age. Mes meilleurs amis étaient des profs avec qui j’échangeais des BD ou des romans policiers. Je n’ai jamais pu m’identifier à mes pairs. Même dans mes relation amoureuses j’accroche plus facilement avec des femmes ayant une certaine maturité. C’est pourquoi je crois que certaines personnes naissent comme ça. Cette théorie a été validée en parlant à des personnes partageant les mêmes idées.

Peu importe à quel point vous pensez être bizarre, vous serez surpris que d’autres personnes aux vues similaires aux votres EXISTENT. Et la bonne nouvelle, c’est que vous lisez mon blog via une connexion internet, ce qui signifie que vous pouvez également rencontrer ces personnes en ligne.

C’est aussi la solution aux sentiments de solitude dans votre voyage vers la grandeur.

L’Internet a brisé les frontières géographiques et nous ne sommes plus coincés solitairement dans de petits villages aux idées homogènes.

D) Ne soyons pas perfectionnistes.

Etre perfectionniste est un moyen sûr de ne rien faire. C’est lié à notre obsession d’absorber autant de connaissances que possible comme une éponge.

On ressent toujours le besoin d’attendre le moment « parfait », d’avoir obtenu « assez » d’informations ou de ressources avant de commencer un projet.

J’ai appris à me défaire de mes tendances perfectionnistes. Ce n’est pas parce qu’on est très intelligent qu’on dois être parfait. Si j’avais insisté sur la perfection, je n’aurais jamais commencé/terminé aucun de mes projets actuels – que ce soit le lancement de mes investissements en Afrique, ce service de conseil en immigration, la création du Réseau des Camerounais Actifs du Canada, l’écriture de mon prochain livre ou la mise en place de ce blog.

La solution est de se dire : On se lance d’abord, on pose des questions plus tard. On pourra toujours revenir en arrière pour améliorer son travail antérieur une fois que l’élan est donné.

Conclusion

Peu de gens parlent ouvertement de la malédiction due au fait d’être des personnes très intelligentes. S’estimer intelligent ressemble de prime à bord à de la vantardise, et la plupart préfèrent se taire, de peur d’offenser qui que ce soit.

En ce qui me concerne, J’ai créé ce blog anonymement pour pouvoir dire les choses telles qu’elles sont sans chercher a plaire a qui que ce soit.

Le meilleur conseil que je puisse vous donner si vous vous trouvez affligé par le syndrome du  super-intelligent-qui-ne-se-plait-pas-parmi-le-commun-des-mortels est de rechercher en ligne des personnes qui partagent vos centres d’intérêt.

Rappelez-vous, vous n’êtes jamais seul.

Live free or die !

Neo.

15 Commentaires Quand être intelligent devient une malédiction…et comment y échapper

  1. David

    Article très intéressant, je pense m’être reconnu dans pas mal d’aspects. Bon, je ne dirais pas que je suis intelligent mais il est sûr que je me sens clairement « hors normes » par rapport à mon entourage.Finalement, être intelligent, aujourd’hui, j’estime que ça doit être synonyme avec notre capacité à nous adapter sans perdre ce que nous estimons être l’essentiel.
    Allez, je m’en vais partager cet article aux intéressés !

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  2. Yeux de lynx

    Putain de bon article ! Le meilleur selon moi que vous ayez écrit. J’approuve tout particulièrement toute la partie allant jusqu’à « comment vaincre la malédiction », un peu moins la suite, mais je m’y retrouve quand même.
    La vie de Baudelaire, Edgar Allan Poe, Mozart, Maupassant, Van Gogh, Rimbaud, Nietzsche ou Camille Claudel montre que beaucoup de génies et de visionnaires vivent un enfer parmi le commun des gens. Et la réflexion sur l’intelligence qu’il ne faut pas confondre avec des bibelots comme le test QI est également très juste.

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    1. Neo

      Ha ha! merci pour la critique. 🙂

      La plupart des gens cités on connu plus de reconnaissance et de gloire après leur mort que de leur vivant. Si c’est ca l’objectif, on peut ignorer la partie « vaincre la malédiction » ^^

      Et Sinon quels sont les deux autres articles préférés

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      1. Yeux de lynx

        « 15 vérités cruelles » et surtout « Ne confondez pas relation, couple et amour ». Plus un troisième, relatif aux USA, dont le titre m’échappe. Bonne continuation.

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  3. Pauline

    Je cherchais, à tout hasard, des textes de personnes avec ces mêmes sentiments que j’ai parfois : l’impression que l’intelligence est une bénédiction qui va de pair avec une malédiction tout aussi grande. Une sorte de prix à payer pour avoir les yeux plus ouverts que la moyenne de la société qui gravite autour de nous.

    Vous avez raison, la mise en action est un point essentiel qu’on perd de vue aisément, trop occupés à analyser et théoriser ce qui ne se manifestera la plupart du temps jamais devant nos yeux.

    J’ai de plus en plus l’impression que pour une personne qui nait et grandit avec une certaine intelligence, le progrès personnel doit se penser en sens inverse. Il n’y a pas tellement besoin de développer plus de capacités, mais plutôt d’apprendre à maîtriser ces capacités hors normes, afin d’agir plus souvent comme des gens « normaux ».

    Avec les années j’ai appris à lutter contre une sur-intellectualisation au profit de l’action. J’essaie de réserver les délires analytiques pour mon plaisir personnel, et non plus comme un mode de vie qui me domine et m’angoisse. Je transforme autant que possible la torture mentale que je m’infligeais sans le vouloir, en acceptant que je ne maîtriserai jamais un certain nombre de facteurs. Pas évident de passer du perfectionnisme au je-m’en-foutisme, mais assez salutaire comme sentiment quand on y parvient.

    Reste que cela ne résout pas un problème de taille : le sentiment de solitude.

    Soyons clairs, le summum de l’intelligence sociale c’est certainement de savoir se faire passer pour moins intelligent que l’on est. En permanence porter le masque de la condescendance sans arrogance, acquiescer à des choses que l’on trouve stupides, être le témoin passif de futilités sans nom, laisser les autres rater leurs expériences alors qu’on avait la solution depuis le début, et tant d’autres fardeaux intellectuels à porter juste parce que c’est le seul moyen qu’on ait trouvé pour ne plus se sentir seul… Lorsque l’on est trop intelligent, on oscille entre solitude et enchaînement, sans demi-mesure, alors que nos esprits rêvent de liberté et de complicité, et c’est cela qui fait notre malédiction…

    Mais quel miraculeux plaisir lorsque l’on rencontre un autre esprit vif !

    Merci Néo pour cet article qui m’a rappelé qui je suis, et que d’autres me ressemblent.

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    1. Neo

      Merci pour votre commentaire si bien rédigé Pauline,

      Vous le dites si bien. Le dévellopement personnel doit se penser dans le sens inverse. C’est a dire apprendre à agir comme des gens « normaux ». Meme si celà signifie se taire et souffrir en silence de voir des gens se débattre avec des problemes dont on possede la solution. Etre temoin passif de trivialités… lol

      Et concernant la solitude, j’ai fini par comprendre.

      La plupart des gens très intelligents (10% de la population) veulent parler de concepts et d’idées.

      La plupart des gens intelligents (25% de la population) veulent parler de travail, de carrière ou d’autres choses matérialistiques et de la vie réelle.

      La plupart des gens moyennement intelligents (65% de la population) aiment parler d’autres gens.

      « De la joie chez les gens intelligents, est la chose la plus rare que je connaisse. »
      Ernest Hemingway

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  4. Cédric

    Bonsoir/bonjour Madames/Messieurs.

    J’ai passé toute mon adolescence à ne pas comprendre les personnes autour de moi.

    Je viens d’une famille ouvrière ma mère vigneronne, mon père caviste (très manuel), mon frère charpentier et ma sœur vigneronne également.
    Dans un milieu de classe moyenne il est difficile d’espérer à une carrière différente que 8h/17h plus télé en fin de journée etc.. en boucle. Il y a à peine 2 ans peut-être que je sais écrire sans (trop) faute.
    J’ai compris que j’étais différent en trouvant une personne qui m’a apporté des réponses à mon incompréhension vis-à-vis des choix stupides des autres dans la réflexion ou parole de tous les jours.

    Aujourd’hui j’ai 18 ans, je suis en Bts Crci. j’avais hâte de passer au étude supérieur, afin de rencontrer d’autre personne intelligente.. Mais je suis tellement dessus..
    Je ne trouve pas de personne qui comprendrais ma solitude.
    J’ai aimé cet article mais il ne m’aide en rien. J’ai compris le principe de tout ça mais je n’arrive quand même pas à briser la solitude qui ronge, qui me fais devenir méprisant, aigrie (à 18 ans bordel !), antipathique..

    Je pense qu’il faut se battre pour être une bonne personne, j’aimerais tellement réussir..

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  5. Firmus

    Belle article ou vous décrivez bien la solitude des gens très intelligents mais ne critiquez pas les livres svp. C’est une dés rares consolations que ce monde ou enfer puisse offrir. J’aime mieux la conversation des morts que celle des vivants avec eux j’apprends. De toute façon la plus agréable,la plus belle et la plus utile des conversations (en dehors des livres) c’est celle qu’on livre seule avec soi même.

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