Chaque jour, partout dans le monde, de nouvelles idées sont générées, des start-up sont créées, et et certains de ces entrepreneurs veulent émigrer aux États-Unis espérant y batir leur boite plus facilement – c’est le sens même du « rêve américain ». Cependant, les politiques d’immigration actuelles empêchent de nombreux fondateurs de stat-up d’origine étrangère de rester aux Etats-Unis. Et en partant (ou restant) à l’étranger, ce sont ces idées innovantes et les potentiels emplois qu’ils emmènent (ou gardent) avec eux.
Mais il ya un mouvement en cours actuellement qui milite en faveur d’un » Startup visa « – un statut d’un type nouveaux, qui permettrait aux entrepreneurs étrangers de créer plus facilement des entreprises aux États-Unis.
Comment pourrait fonctionner ce nouveau Visa ?
Le projet de loi, initialement proposé en 2010 par le sénateur John Kerry (sénateur démocrate du Massachussetts) et le sénateur Richard Lugar (Républicain -Indiana), et réintroduit en mars dernier, permettrait à un entrepreneur étranger de recevoir un visa de deux ans s’il trouve investisseur américain prêt à mettre de l’argent dans son projet.
Selon la proposition de loi, les entrepreneurs auraient trois options pour l’obtention d’un visa américain:
Première option:
Les entrepreneurs étrangers qui vivent en dehors des États-Unis seraient admissibles à un visa de Startup si un investisseur reconnu aux États-Unis accepte de financer leur projet entrepreneurial avec un investissement minimum de 100.000 $. Après deux ans, leur entreprise doit avoir créé cinq nouveaux emplois aux USA et levé pas moins de 500.000$ en capitaux supplémentaires, ou généré pas moins de 500.000$ de recettes.
Deuxième option:
Les entrepreneurs étrangers actuellement aux Etats-Unis avec un visa H-1B valide, ou les entrepreneurs étrangers résidant actuellement aux Etats-Unis qui ont obtenu un diplôme d’études supérieures en sciences, technologie, ingénierie, mathématiques informatique, et ont un revenu annuel de 30 000 $ (ou 60 000 $ d’actifs) pourraient demander un visa de Startup s’ils ont aussi un investisseur américaine prêt à investir un minimum de 20 000 $. Après deux ans, leur entreprise doit avoir créé trois nouveaux emplois et levé pas moins de 100.000 $ en capitaux supplémentaires, ou généré pas moins de 100.000 $ en revenus.
Troisième option:
Les entrepreneurs étrangers qui vivent en dehors des États-Unis seraient éligible à un visa de Startup s’ils possèdent des parts (majoritaires) dans une entreprise étrangère qui a généré pas moins de 100.000 $ en revenus provenant des ventes aux États-Unis pendant les 12 derniers mois . Après deux ans, leur entreprise doit avoir créé trois nouveaux emplois et levé pas moins de 100.000 $ en capitaux supplémentaires, ou généré pas moins de 100.000 $ en revenus.
Pourquoi c’est si important pour les américains ?
De nombreux emplois dans le domaine de la technologie de pointe vont certainement être créés dans les années à venir, de l’avis de nombreux experts. Le Startup Visa vise juste à s’assurer qu’ils soient créés et basés aux États-Unis. Les USA espèrent ainsi rester le moteur de l’innovation à travers le monde, face la concurrence des autres pays et à l’agressivité des pays émergents.
L’investisseur et entrepreneur américain Brad Feld, qui est un des défenseurs de ce projet, cite l’exemple d’une compagnie appelée Vanilla, qui faisait partie de son incubateur de Startups basée dans le Colorado. Après le démarrage du projet, les co-fondateurs de la Vanilla n’ont pas été en mesure d’obtenir le visa approprié pour rester aux Etats-Unis et poursuivre leur travail. Bien que les investisseurs américains étaient très intéressés par le concept, ils étaient frileux à investir étant donné l’instabilité des statuts des visas des fondateurs. En raison des lois d’immigration actuelles, les co-fondateurs de Vanille ont été incapables d’obtenir un visa pour rester aux États-Unis, et ont délocalisé leur Startup au Canada. Depuis ce temps, ils ont levé 500 000 $ et embauché trois employés pour développer leur projet, prévoyant d’en embaucher plus quand l’entreprise grandirait . Ces emplois auraient très certainement pu être gagnés par des travailleurs américains, surtout parce que le programme d’incubateur du Colorado à investi du temps, des talent et des efforts pour soutenir leur concept.
Voici une citation du président Obama sur les entrepreneurs étrangers qui en dit long sur la façons dont les américains perçoivent l’immigration :
« Si nous avons des gens intelligents qui veulent venir ici et de démarrer des entreprises et sont titulaires d’un doctorat en mathématiques, en sciences, en informatique, pourquoi ne voudrons-nous pas qu’ils restent? Je veux dire, pourquoi voudrions-nous les envoyer ailleurs? Ce sont donc les créateurs d’emplois potentiels. Ce sont des générateurs d’emplois. Je pense à quelqu’un comme Andrew Grove d’Intel. Nous voulons plus de gens comme Andrew Grove ici aux Etats-Unis … Nous ne voulons pas qu’ils créent les futurs Intel en Chine ou en France. Nous voulons qu’ils les démarrent ici. «
Très intéressant comme article. Mais bon, il va falloir bosser pour l’avoir le Startup Visa Act. Les américains veulent les meilleurs !
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Merci pour cet article, je n’étais pas au courant de ce projet de loi, j’espère qu’elle sera votée… peut etre est ce déjà le cas…
Vous savez si depuis cet article la loi a été votée ?
Malheureusement, le projet est toujours en suspens. L’administration Obama n’est pas très pressée. Elle semble préférer attendre un peu pour intégrer ce projet dans une plus vaste réforme de l’ensemble de la politique migratoire des USA.
Les défenseurs du startup Visa Act eux pensent eux que ça ne fera que défavoriser cette catégorie, en créant l’amalgame.
A suivre donc…
En faite moi j étais au consulat de USA en R.D.C et je voulais obtenir le visa étudiant,mais la question qui m a fait rater mon visa c était celle de savoir:vous avez obtenue votre diplôme en 2012 et vous avez 23ans,qu’avez vous fait tout ce temp?et ma réponse était celle ci;je faisait le stage d une année pour obtenir mon diplôme,et cela n as pas marcher,quesque je devrais répondre?