Quand est ce que je compte me marier ?

Hier C’était le jour de la St-Valentin. Je comptais poster ce billet hier mais bon! Who cares…

Ce billet fait écho à une question qui m’a été posée hier. « Quand est ce que comptais me marier ? » J’ai répondu « bientot! Quoique, je le suis déjà à ma façon ».

La vie est parfaite, nous sommes parfaits tous seuls…

Le but de la vie c’est de faire l’expérience de qui nous sommes vraiment. Donc nous sommes des êtres entiers suivant chacun nos propres quêtes existentielles. Par conséquent, nous sommes tous à différents  niveaux d’évolutions dans ladite quête. Ce n’est pas parce que nous sommes à des niveaux différents de lecture et d’évolutions de consciences que nous sommes meilleurs ou pires que les autres.

J’ai donc parfaitement conscience de mon niveau de conscience que j’ai quelque fois exprimé dans mes écrits comme ici ou .

Étant donc totalement conscient de ma nature parfaitement imparfaite, et divine, je nai jamais vraiment été malheureux tout seul. Loin de là. Le célibat n’est pas un état plus élevé ou plus saint que le mariage (une telle conception trouve ses racines dans la philosophie grecque). Mais le célibat n’est pas non plus un état inférieur au mariage. Etre heureux tout seul c’est très bien!!!

Sauf que…

… La solitude dans le bonheur n’est pas le bonheur véritable.

De nombreux philosophes ayant étudié la solitude l’ont dit. La bible elle-même le dit et je partage le même constat : il n’est pas bon que l’Homme soit seul. L’homme ne peut se suffire à lui-même. Les psychanalystes parlent à ce sujet du principe de réalité. Ma réalité m’a donc emmené a réaliser que le « bonheur naturel » qui émane de moi est ce qui a toujours attiré à moi les autres dans mes relations (les personnes ayant une lecture simples me disent «  charmeur ». Lol). Et que mes relations dès lors ne sont qu’un reflet singulier de la réalité.

J’ai connu des personnes malheureuses qui étaient venues à moi pensant (à tord) que se nourrir de mon bonheur leur suffirait pour compenser celui qu’elles n’avaient pas ou plus en elles. Nous finissions par nous brouiller parce que je les mettais sans cesse face à leur tristesse intrinsèque auquel elles pensaient échapper à mes cotés. Rechercher le bonheur chez les autres est une illusion.

J’ai connu des personnes totalement heureuses par elles mêmes, mais dont la pression de l’ego et le regard des autres(moi compris) avait fini par avoir raison de leur nature profonde et du bonheur qui émanait d’elles. Nous finissions par nous brouiller parce que nos faisions parler nos Egos plus que nos natures profondes.  L’ego est l’ennemi de la communication.

Je n’ai que très peu de regrets en général de mes relations, car tout ce qui arrive est plus ou moins prévisible. Avoir de bonheur et de l’amour en soi est une chose. Savoir (quand et avec qui) le partager en est une autre.

Se marier pour les « justes » raisons

Entrer en couple demande une certaine maturité et une certaine sagesse. Pour pouvoir « quitter son microcosme », l’exercice d’une vie indépendante devrait être acquis sur le plan matériel et sur celui du caractère. La maturité se démontre selon moi par la présence de trois éléments fondamentaux: la capacité d’endosser des responsabilités, une certaine stabilité émotionnelle, un amour capable de donner et de composer avec un partenaire.

Il faut avoir une vision réaliste du mariage: celui-ci ne doit être ni surestimé, ni sous-estimé. Ce n’est, en principe, pas le mariage qui rend heureux. Un bon mariage ajoute beaucoup de bonheur, mais il multiplie aussi le nombre de problèmes auquel on doit faire face dans la vie. Alors comment limiter les « problèmes » liés à la vie de couple ? Deux grands principes selon moi guident le mariage :

1er principe : Le choix d’une épouse ou d’un époux doit être précédé d’une rencontre avec soi même ou avec Dieu (selon la définition qu’on s’en donne). Quand tu sais ce que tu veux (ou ce que Dieu veut pour toi, selon), alors tu perds beaucoup moins de temps dans les histoires vouées à l’échec.  Je veux me marier à une personne guidée pas les mêmes principes que moi : fondamentalement heureuse par elle-même et ayant de l’Amour Inconditionnel à partager.

2e principe : S’assurer qu’il y ait conviction personnelle dans le timing chez l’un et l’autre, sans pression de quiconque. Quand tu as la pression de l’âge, de l’horloge biologique, du milieu social, de l’argent etc. Bref quand tu as peur et désires tout un tas de choses, tu te remplis la tète de « bruits »  parasites qui brouillent le « signal ». Je veux me marier à une personne qui en fait librement le choix, et qui a conscience que le mariage et liberté ne sont pas contraires.

Alors, quand vais-je me marier ? Quand les principes 1 et 2 seront accordés. Peut être maintenant. Peut être l’année prochaine. Peut être dans 10ans… Le temps est trop lent pour ceux qui attendent, trop rapide pour ceux qui ont peur, trop long pour ceux qui souffrent, trop court pour ceux qui célèbrent; mais pour ceux qui aiment, le temps est éternel. Je suis Amoureux, donc… je ne m’inquiète pas. 🙂

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